Tourisme bleu

Priorité absolue : améliorer l’assainissement. Toutes les plages de Bouillante sont polluées par le déversement d’eaux usées directement dans la mer.
C’est un scandale.
Bientôt, les touristes ne viendront plus parceque ils ne pourront plus se baigner et il n’y aura plus rien à voir sous l’eau.

Il est impératif de finir la rénovation des abords de la plage de Malendure. L’image est catastrophique. Parkings non finis, restaurants insalubres, douches et sanitaires insalubres, poubelles débordantes, canal déversants des eaux usées dans la mer juste en face d’une réserve naturelle, mouillages sauvages de voiliers et bateaux à l’année. Parkings insuffisants. Placements de resto et kiosque anarchiques.
Site très sale.

Il faut absolument améliorer l’offre pour la navigation de plaisance pour préserver les fonds sous-marins et pour les navigateurs qui ont besoin de services spécifiques il y a une filière à développer avec des chantiers de carénage, des mouillages organisés, dans magasins d’accastillages Voir ce qui se fait dans les îles de Grenade, Cariacou….

Les activités nautiques ne doivent pas être considérées comme la panacée du tourisme bleu, surtout dans notre archipel qui a tant de beaux paysages, écosystèmes et sites littoraux (plages, mangroves, forêts marécageuses, marais, sentiers, sans compter la faune etc) à découvrir [par les locaux] et faire découvrir.
Et malheureusement parmi les 31 communes littorales (sur 32 communes), beaucoup ne semblent pas avoir pris conscience des atouts et enjeux liés au littoral, notamment en ce qui concerne l'attractivité et la qualité de vie, le patrimoine naturel et culturel à valoriser pour affirmer son identité. En effet, cette prise de conscience doit amener les collectivités à veiller au bon entretien permanent des sites (trop de plages et sites littoraux sont laissés à l'abandon, alors que par exemple même si la présence de sargasses ne permet pas la baignade, elle n'empêche pas une dynamique sur la plage), à l'aménagement durable et écologique tout en préservant et mettant en valeur la nature et la biodiversité.

La croisière pourrait être un outil plus performant en Guadeloupe si notre priorité était d'offrir au moins propreté, qualité de vie et paysagère, et sécurité aux voyageurs.
En effet, que dire de l'impossibilité pour un touriste débarquant à P-à-P de longer le littoral dans un cadre plaisant et sécurisant pour rallier par exemple l'aquarium ou les plages les plus proches du Gosier? Que dire de l'état de délabrement de beaucoup de bourgs qui n'incite pas à la flânerie, et de l'état des routes (ex: les nombreux nids de poule à P-à-P) qui exclue la rêverie en marchant....
Des efforts sont à faire au niveau des communes fréquentées par des croisiéristes pour donner envie à ces derniers de revenir. En effet, par exemple à Saint-Louis de M-Glte, des remarques entendues de touristes sur l'accueil, l'environnement, étaient plutôt négatifs.

Faire en sorte que les plages ne puissent plus être polluées par les eaux usées

Nécessaire, autant pour une image de qualité que de notoriété

La croisière est bien sûr un outil performant d'apport de clientèle extérieure si l'on sait valoriser le port et la ville de Pointe à Pitre

L'installation et l'entretien de mouillages payant est à faire là où les bateaux font une halte. ils attendent d'une zone de mouillage un certains nombres de service : approvisionnement, eau, carburant, visites,... Mais surtout, si les bateaux mouillent sur des zones précises, il faut des mouillages écologiques et payants. Mais c'est pas un axe de développement.

Seule Terre de Haut est adaptée à la croisière, sur la route des bateaux et arrivée directe dans un village dédié au tourisme. La ville de Basse-Terre est sur la route mais pas adaptée, la ville de Pointe-à-Pitre est un détour et sans accueil à l'arrivée, Saint-François est un gros détour mais adaptée. Le soucis est que toutes se font concurrence pour faire arriver des bateaux sans proposer une offre d'accueil, village artisanale et des excursions pour de nombreuses personnes.

Oui.
Afin de préserver l'environnement, éviter la dégradation du paysage marin, trésor du tourisme bleu et par dessus tout, dégager un revenu grâce au tourisme, quid de la généralisation de bouées d'amarrage pour plaisancier ?
Des spots très fréquentés sont détruits par les plaisanciers eux-mêmes qui y sont pour les fonds marins. L'ancre détériore les herbiers, source de nourriture pour les tortues. Nous pensons par exemple à la plage de Malendure à Bouillante, de nombreux bateaux y sont présents en période touristique et même tout au long de l'année. En l'absence de bouée, les bateaux sont contraints de jeter l'ancre, ce qui détruit les herbiers.
Alors certes, il faut prévoir une collecte de cette "taxe", mais cela représente sûrement un manque à gagner considérable pour le territoire.
Idem pour la plage de la Datcha, même si l'endroit n'est pas fréquenté par les tortues. C'est un spot très fréquenté par les plaisanciers

non très polluant et escales courtes et purement consommatrices sans suffisamment de temps